Paris Vox – Le mondial du tatouage se tenait dans la Halle de la Villette le week-end dernier. Après avoir attendu une bonne demi-heure sous la pluie, on peut enfin entrer dans le salon.
Bien qu’il y ait davantage d’exposants que l’an passé, l’aménagement du salon fait qu’il est plus simple de se promener à travers les allées.
Le tatouage, qui est devenu un véritable phénomène de société, tenait donc son grand salon annuel. Le mondial parisien à grande renommée et les tatoueurs viennent du monde entier pour promouvoir leur art. Ils étaient cette année 420 exposants venus de tous les continents.
Une petite dizaine de food truck proposait différentes formules de restauration, on pouvait trouver pour tout les goûts.
Des expositions annexes étaient également proposées, une était consacrée aux guitares Fender (partenaire du salon) et une autre à des foulards japonais.
Nombreux étaient les visiteurs venus se faire tatouer, certains ayant pris le rendez-vous avec le professionnel un an à l’avance.
Le tatouage montrait donc l’étendue de sa diversité. Au fil des années, on pouvait trouver des tatouages de types Japonais, traditionnel, New school, et des modes actuelles pointillisme etc…
Sur la scène centrale de nombreux concours se déroulaient afin de décerner différents prix comme le meilleur tatouage de la journée, etc…
Le jury était composé de personnalités du monde du tatouage, tel Philippe Leu.
Lorsque l’on interroge les visiteurs beaucoup disent venir “en prendre plein les yeux “, un autre visiteur disait que c’était une visite “rituelle, on vient chaque année avec mes amis”.
Pour les tatoueurs, c’est l’occasion de retrouver “amis et collègues“, qui ne se représente pas souvent, et une manière également de prouver que “le tatouage est un art à part entière”. Certains artistes présents remplissent leurs agendas pour les mois à venir.
Le tatouage s’est véritablement démocratisé, pour preuve de plus en plus de personnes se font tatouer des zones du corps visible (cou, main, visage…), une autre tendance qui se dégage est la réalisation de grosses pièces.
Certaines personnes regrettent parfois de s’être fait tatouer, lorsque l’on interroge les visiteurs à ce sujet, les gens balaient les objections et rappellent qu’un tatouage “c’est un contrat avec soi même “ mais soulignent que certains “ne réfléchissent pas assez et suivent les modes”.