Paris Vox – Paris le 9 février, aux alentours de 22 heures, la rédaction de Paris Vox décide de visiter les alentours du Centre Humanitaire pour migrants porte de la Chapelle. Le quartier est calme, dans les cafés et restaurants rapides peu de monde. Le boulevard, qui était un lieu décrié pour ses prostituées, est désormais un îlot d’hommes seuls, la plupart sont d’origines sub-sahariennes.
Les abribus sont squattés pour recharger les téléphones portables. Le déploiement de forces de polices est assez impressionnant. Interrogés par nos soins ces derniers ne veulent rien dire sur leur mission mais confirment que le déploiement est habituel.
Sur la gauche de la photo, une grosse centaine d’hommes attendent devant l’entrée du centre. Ils ne pourront pas y rentrer ce soir visiblement mais ils attendent demain.
A droite de la photo, derrière les barrières de sécurité les couvertures rouges cachent des campements de fortunes, des dizaines d’hommes dorment.
Barrage filtrant pour accéder au centre et campement sauvage.
Tout autour du centre on croise des hommes debout qui discutent, par bande de 20 ou 30. D’autres hommes qui discutent, au sol des personnes dorment impossible de les identifier ou de les dénombrer, le campement est sommaire, couvertures et cartons.
Les bâtiments boulevard Ney sont équipés de barbelés…
Boulevard Ney, un mur n’a pas de barbelés. Derrière il n’y a plus rien, les bâtiments ont été démolis et la reconstruction n’a pas encore commencée. Une échelle est disposée pour passer derrière le mur. De l’autre côté de l’échelle, on monte la garde. Quelques mètres après l’échelle on aperçoit un feu et une parabole. L’odeur de pneu brûlé qui envahi le boulevard provient certainement d’ici.
Avant de partir, on trouve une poubelle majoritairement remplie de vêtements, sans doute distribués puis jetés.