Paris Vox – Dorénavant, Paris Vox publiera régulièrement la retranscription écrite de la chronique de commentaire d’actualité d’Arnaud de Robert diffusée dans la Matinale de Radio Libertés. Aujourd’hui, notre chroniqueur revient sur les difficultés orthographiques du ministre de l’Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem …
Mais qui a eu cette idée folle un jour d’inventer Najat !
La poupée bobo de François Hollande a encore frappé ! Et de belle manière en plus. Il est vrai que celle que l’on peut désormais qualifier sans sourciller de plus mauvaise ministre de l’Education Nationale de l’Histoire de ce pays n’en est pas à son coup d’essai. Mais là, il faut l’avouer la faute passe mal. On Peut même dire que la semaine dernière, un vendredi 13 pour la poisse, l’ancienne chouchou du président de la république semble avoir commis l’irréparable.
A l’occasion de la visite de l’école de gendarmerie de Tulle, ville-fief de François Hollande, Najat a laissé un petit mot dans le livre d’or de l’établissement. Elle aurait mieux fait de se relire avant de quitter les lieux. C’est pourtant ce que préconisent ses ouailles les enseignants à longueur de journée ! Depuis, son texte a fait les choux gras de la presse et surtout des réseaux sociaux qui lui ont littéralement refait le portrait.
Voilà ce que l’on récolte quand on recrute dans les bobo-minorités oligarchiques.
Il faut dire que dès le début du texte quatre lignes, ça part très mal avec l’absence de plusieurs accents. Mais le gros du scandale arrive pratiquement en fin de message avec l’oubli d’un N à un mot. Et pas n’importe quel mot en plus, le mot « professionnalisme » ! Cette conception toute particulière du professionnalisme va faire de ce nom commun un cas particulier ! Car Najat ne pouvait pas mutiler mot plus symbolique, plus représentatif de ce qu’elle n’est pas et ne sera jamais. En faisant perdre un N à professionnalisme Najat confirme définitivement son statut de potiche catégorie « grand amateurisme ». Voilà ce que l’on récolte quand on recrute dans les bobo-minorités oligarchiques.
A ce titre le quinquennat Hollande aura surpassé celui de Sarkozy pourtant déjà gros des milles bourdes de Rachida Dati, Fadela Amara et Rama Yade. Reste ce N orphelin, ignoré et rejeté, seul et déprimé. Alors, pour lui permettre de reprendre des couleurs et de redorer son blason, laissons à ce N la possibilité de se venger en qualifiant la Ninistre de jolis noms d’oiseaux commençant par lui-même. Voici donc N comme Najat, comme neuneue, comme nunuche, comme nouille. N comme nullité aussi, comme narcissique, nantie, comme nausée.
N comme naufrage, N comme navrant.
Assurément N comme naufrage, N comme navrant. Je prends aussi N comme nécrose, N comme nocive, N comme nuisible. Et, je m’arrêterai là mais il y en a des tonnes, N comme négation de la culture française et N comme le non-respect de notre langue. Mais même notre bon vieux N vengé, la sensation de malaise persiste quand on se rappelle l’insistance lourde de Najat depuis deux ans pour une réforme visant à la simplification de l’orthographe.
Bien sûr que l’erreur est humaine. Bien sûr aussi que nous en commettons tous. Bien sûr enfin qu’il faut plaider l’indulgence car qui n’a pas un jour commis une belle bourde orthographique ? Mais cette bienveillance ne doit pas cacher que certaines erreurs deviennent des fautes. Question de contexte, de responsabilité et de moment. Une faute, cela se relève surtout lorsqu’elle émane d’une diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, ministre de l’éducation nationale connue notamment pour avoir nié l’utilité de la dictée. Najat ne peut pas faire cette faute, elle doit être irréprochable. Manquer à ce point d’éducation orthographique est coupable.