Paris Vox – Rémy Le Gall, ancien directeur de la communication de la mairie de Versailles avait à l’évidence des pratiques répréhensibles. C’est en tout cas ce qu’a estimé la cour d’appel de Versailles qui l’a condamné à 18 mois de prison, dont 6 fermes pour harcèlement sexuel.
A la tête d’un service de 17 personnes, dont 13 femmes, il avait été accusé par quatre d’entre elles. Propos graveleux, propositions déplacées, voilà ce qui est reproché à l’ex-cadre de 47 ans. L’une d’entre elles affirme même qu’il l’aurait violé. Un juge d’instruction s’est saisi de cette plainte.
Rémy Le Gall, lui, nie tout en bloc et regrette seulement d’avoir laissé s’installer une « ambiance potache ». Il pense que ceci est le résultat d’un complot visant à se venger de certains de ses choix de ressources humaines.
Il n’en a pas par ailleurs pas fini avec la justice. Outre cette plainte pour viol, il sera prochainement jugé devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’une affaire de malversations financières.