Paris Vox – L’association Polémia organise samedi 19 novembre 2016, à Paris, le 2e Forum de la Dissidence. Dix questions à Jean-Yves Le Gallou, son fondateur, sur cet événement.
Q: Polémia organisera le Deuxième Forum de la dissidence samedi 19 novembre à Paris, pourquoi ?
Parce qu’il n’est plus possible d’attendre sans rien faire le grand soir électoral. C’est tous les jours qu’il faut livrer la bataille et non une fois tous les cinq ans dans ce qui n’est trop souvent qu’un simulacre médiatique.
Q: En quoi consiste la dissidence ?
A décrypter, à réagir, à désobéir aux décisions inacceptables.
Q: C’est-à-dire ?
Lutter contre l’implantation d’un foyer de clandestins africains dans une petite ville de la France profonde.
S’opposer à l’organisation d’un concert de rap (Black M) pour se « divertir » à l’occasion du centenaire de la Bataille de Verdun.
Maintenir un arrêté anti-burkini malgré les cris d’orfraie du préfet et du tribunal administratif.
Contester des « installations » de non-art contemporain (en fait, d’art financier) dans des hauts lieux du patrimoine.
Bref, résister, mobiliser, ne pas plier !
Q: En quoi est-ce le rôle de Polémia ?
Polémia a une fonction d’avant-garde.
Dès sa création, en 2002, nous avons abordé la question de l’islamisation et ce sous plusieurs angles : le voile islamique, l’islam et les femmes, mais aussi le caractère insupportable de l’abattage halal et sa quasi-généralisation. En bref, l’incompatibilité de l’islam et de la France.
Q: Polémia s’est aussi beaucoup investi dans la critique de la tyrannie médiatique.
Là aussi nous avons été à l’avant-garde, avec les Journées de la réinformation et la cérémonie des Bobards d’0r. Nous avons ainsi sapé la confiance dans la presse mainstream et déblayé le terrain pour les médias alternatifs.
Q: Et maintenant ?
Le moment est venu de penser et d’encourager la dissidence de terrain et, pour tout dire, la résistance.
Q: Comment ?
De trois manières :
D’abord, en légitimant des actions de contestation des autorités (ministres, préfets, police, juges), ce qui n’est pas forcément naturel pour tout le monde !
Ensuite, en valorisant les actions existantes : ainsi Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, nous fera part de son opposition au préfet sur le mariage de personnes de même sexe. Robert Ménard, maire de Béziers, de son combat de tous les jours contre le politiquement correct malgré les embûches administratives, judiciaires et médiatiques.
Enfin, en échangeant entre acteurs des expériences sur l’opposition à la construction de mosquées ou à l’abattage halal.
Q: Mais encore ?
Nous montrerons aussi par des témoignages qu’il suffit souvent qu’une seule personne se lève pour briser le consensus mou de la soumission.
Q: Des raisons d’être optimistes ?
En ouverture, la dissidence des Hongrois qui se sont levés pour protéger les frontières de l’Europe. Un modèle pour la France.
En clôture, la résistance corse, terre de tradition, où les musulmans agressifs ne font pas la loi. Un modèle pour le continent.
Une conclusion ?
Rendez-vous samedi 19 novembre à partir de 13 heures, à Cap 15, quai de Grenelle, à Paris (Métro : Bir-Hakeim) !