Paris Vox – C’est un scénario désormais classique : un camp sauvage d’immigrés clandestins se forme, de violentes bagarres y éclatent entre communautés, la police intervient alors, le camp est démantelé et les clandestins dispersés dans centres d’accueil et d’hébergement de la région. En attendant le prochain campement, puisque les arrivées de migrants ne sont nullement stoppées.
Ce mercredi matin, 29 juin, c’est donc la 25e évacuation d’un camp sauvage qui a été réalisée par les forces de l’ordre devant la Halle Pajol dans le 18e arrondissement. L’opération s’est déroulée dans le calme. Plus de mille personnes, très majoritairement des hommes, ont donc été conduites dans différents centres d’Ile de France. Des centres qui ne semblent pas convenir à certains migrants qui ont refusé de descendre des bus qui les y conduisaient. Une attitude qui a eu le don d’agacer le pourtant très politiquement correct préfet de Région, Jean-François Carenco qui a avoué « avoir du mal à comprendre le degré d’exigence des gens ».
« On leur offre des lits, aux sanitaires, des repas… et ils ne sont toujours pas contents… c’est assez incroyable… surtout pour des gens qui, paraît-il, sont là parce qu’ils fuient la misère, la famine et la guerre… » constate, un peu désabusé, un employé d’un centre d’hébergement.