Paris Vox – Ils ne sont pas nombreux mais font beaucoup de bruit. Une cinquantaine de membres du collectif des sans-papiers des Hauts-de-Seine s’est rassemblée ce matin, jeudi 23 juin, devant la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) de Nanterre.
A grands cris et force pancartes, le petit groupe a dénoncé la lenteur des procédures administratives concernant les immigrés clandestins qu’ils défendent. Ces activistes pro-immigrés demandent notamment un traitement plus efficient et rapide des dossiers des clandestins, plus particulièrement de ceux qui travaillent déjà sur le sol national, en infraction donc avec la législation française.
Une situation qui laisse perplexe certains passants, comme cet ancien syndicaliste qui s’étonne et déclare : « Plutôt que dénoncer les pratiques de néo-esclavagistes profitant de l’afflux d’immigrés clandestins pour disposer d’une main d’œuvre à bas prix et corvéable à merci, ces militants préfèrent réclamer la prise en compte de « situations de faits » et la légalisation de celles-ci, créant de nouveaux appels d’air migratoires, au détriment de l’emploi local… En fait, au nom d’un humanisme désincarné, ils font le jeu du patronat… »
