Paris Vox – Depuis lundi 9 mai, c’est la cabale médiatique contre Denis Baupin. Au-delà de l’actuel brouhaha médiatique, son nom ne vous dit peut être pas grand chose… Mais alors qui est Denis Baupin, aujourd’hui cloué au pilori de la République ? Tous les Franciliens vivent entourés des conséquences de ses politiques en tant qu’adjoint au maire. Il était également jusqu’à hier vice-président de l’Assemblée Nationale.
Il a également été élu député de la dixième circonscription de Paris (elle s’étend sur le sud du 13ème et 14ème arrondissements).
Adhérant aux Verts en 1989, il en a grimpé petit à petit tous les échelons. En 2001, il accède au Conseil de Paris et devient adjoint aux Transports. La plupart des initiatives visant à réduire le nombre de voitures circulant dans la capitale viennent de lui. Elles font désormais partie intégrante du paysage parisien. Il semblerait que le tramway des boulevards des Maréchaux soit également une de ses initiatives. Le déploiement des Velib’, encore lui. Les Noctiliens et Paris Plages, toujours lui. C’est ainsi qu’il a acquis son surnom : le Khmer Vert.
Mais désormais, c’est un tout nouveau combat qui s’amorce. Lundi 9 mai, Médiapart et France Inter publient les témoignages de 8 femmes qui l’accusent de harcèlement sexuel et même d’agression sexuelle (juridiquement, l’agression sexuelle concerne tout ce qui se situe entre le harcèlement et le viol à proprement parler). Tous les faits remontent à plus de 3 ans et ne peuvent donc faire l’objet d’une plainte, prescription oblige. On peut donc s’étonner de l’apparition de ces témoignages aujourd’hui. Mi-avril, Denis Baupin quittait Europe Ecologie Les Verts, à la suite de son épouse Emmanuelle Cosse (conseillère régionale de Paris et qui est accusée d’avoir couvert les accusations au sein du parti) qui venait de rejoindre le gouvernement. Et bien évidemment, les femmes qui sont montées au créneau sont pour la plupart encore actives au sein d’EELV. Y aurait il un rapport entre ces révélations et cette démission récente? En politique, malheureusement, on ne peut jurer de rien…