Paris Vox – Cette fois, c’est le ras-le-bol. Même chez les commerçants qui voyaient tout d’abord plutôt d’un bon œil cet « événement citoyen », l’exaspération et la colère commencent à prendre le dessus. Une lassitude et un agacement qui s’expriment notamment par la voix Jean-Pierre Olivier, président de l’Union des commerçants de la place de la République qui demande « l’arrêt du mouvement Nuit debout » et s’interroge sur le fait que l’état d’urgence ne soit pas appliqué à République, étant donné les dégradations régulièrement commises.
Pour nombre de riverains le mouvement a « progressivement changé de nature », passant d’un « lieu d’échange et de débat » à une « zone de tensions et de violence ». L’absence de concrétisation politique, l’arrivée de « casseurs » organisés ont considérablement tendu l’atmosphère et désormais, chaque nuit, l’intervention des forces de l’ordre suscite incidents et nuisances, notamment, sonores, pour le voisinage qui ne peut guère s’endormir avant 3 heures du matin.
« Le problème est que l’on peine à comprendre ce qu’ils veulent vraiment… » commente un bistrotier de la place dont le chiffre d’affaires est sérieusement obéré par les événements… Une incompréhension partagée par beaucoup, y compris peut-être dans les rangs mêmes des manifestants…