Polémique sur le Qatar : Raphaël Glucksmann assure qu’il ne peut plus être supporter du PSG

Polémique sur le Qatar : Raphaël Glucksmann assure qu’il ne peut plus être supporter du PSG

Paris Vox – Curieusement, c’est depuis qu’il est trop tard pour la remettre sérieusement et concrètement en cause que les micro-polémiques se multiplient au sujet de la coupe du monde de football au Qatar. Ainsi, presque un mois de l’échéance, le député socialiste Raphaël Gluscksmann a-t-il affirmé qui ne se dit plus fan du PSG car le pays hôte de la compétition est aussi le propriétaire du club, ce qui n’est pourtant pas vraiment récent ni une découverte…

Déclaration démagogique de circonstance pourront penser certains, « mieux vaut tard que jamais » diront les plus indulgents.

Toujours est-il que les méthodes du Qatar – pourtant connues depuis fort longtemps également – sont aujourd’hui de plus en plus pointées du doigt (le traitement des travailleurs immigrés, le nombre de décès sur les chantiers des stades climatisés, et le coût environnemental de ces constructions), et c’est au tour de Raphaël Glucksmann d’appeler les dirigeants français à « agir ». Le député européen a même déclaré dans l’émission C Politique sur France 5 hier soir qu’il ne pouvait plus supporter le PSG qui est sous le contrôle du Qatar. Un état de fait qui remonte quand même à plus d’une décennie….

«Je ne vais pas mentir. Je n’ai pas complètement arrêté de regarder les matches du PSG mais c’est pour moi un trouble permanent. C’est mon club d’enfance. J’ai toujours rêvé que le PSG ait les meilleurs joueurs du monde, même quand on luttait pour éviter la relégation. On se disait: ‘un jour, peut-être, on aura une équipe super forte’. Et là, je ne peux plus être fan, c’est fini. Ils recrutent Messi, machin, tout ça, ok. Que voulez-vous que je fasse, que je dise c’est génial, merci? Cela me met dans une situation complètement bizarre.» a-t-il ainsi expliqué.

Une situation véritablement abominable pour l’élu socialiste à laquelle seront très certainement sensibles les millions de français confrontés à des difficultés d’un autre ordre que les accès (tardifs) de mauvaise conscience du député devant son petit écran.