Paris Vox – C’est en pleine Dordogne, non loin de Brive-la-Gaillarde, qu’est installé le monastère de la Transfiguration depuis 1978. Sa maison mère est située sous le beau soleil de Grèce dans la superbe “République monastique” du mont Athos… Allez c’est parti, Divine Box vous emmène sur les pas de cette communauté orthodoxe. Suivez le guide !
Le monastère de la Transfiguration sous le ciel bleu de Dordogne. – © Divine Box
L’île aux moines
Tout commence au Mont Athos, au nord de la Grèce ! Cette presqu’île montagneuse de quatre-vingts kilomètres de long est assez originale : elle n’est habitée que par des moines, et ce, depuis le IVe siècle ! Ce sont en effet environ 2000 moines qui sont aujourd’hui répartis dans vingt monastères… Le Mont Athos est qualifié de « république monastique » car il est autonome par rapport à l’État grec, et reconnu par l’Union Européenne. C’est précisément sur ce lieu inédit que se trouvent les racines du monastère de la Transfiguration !
En effet, le monastère de Simonos-Pétra, maison mère du monastère de la Transfiguration, fait partie des vingt monastères du Mont Athos. Il est fondé au XIIIe siècle sur un rocher par saint Simon le Myroblite, un saint orthodoxe qui avait entendu une voix lui demandant de construire ce monastère. Simonos-Pétra signifie donc « le rocher de Simon ». C’est en 1978 que le supérieur de Simonos-Pétra envoie trois moines français du monastère dans leur pays d’origine afin d’y créer des dépendances…
Un des beaux monastères du Mont Athos. – © télérama.fr
La fondation du monastère de la Transfiguration
L’un de ces trois moines envoyés par le supérieur, est le père Élie. C’est lui qui fonde le monastère de la Transfiguration dans le Lot en juin 1978, avec l’aide de quelques sœurs. Les débuts ne sont pas évidents : un terrain rocheux et en pente, des travaux chers et difficiles. Après quelques années de persévérance, il faut se rendre à l’évidence : la vie monastique ne sera pas possible à cet endroit. Il faut donc déménager. Mais le père Elie ne peut pas abandonner les fidèles, toujours plus nombreux : pas question de changer de région, direction la Dordogne !
C’est donc une ancienne ferme de Dordogne qui accueille en 1990 la communauté. On commence par aménager des cellules provisoires pour les sœurs et un réfectoire. Pour leur chapelle, les sœurs ont une idée plutôt originale : elles décident de rénover entièrement un ancien pigeonnier ! Depuis, elles ont entamé de grands travaux avec notamment un nouveau bâtiment pour les cellules, et une nouvelle église bien plus grande.
La chapelle du monastère est ornée de nombreuses icônes orthodoxes. – © Divine Box
Et aujourd’hui ?
Aujourd’hui, au monastère de la Transfiguration, il y a quatre sœurs orthodoxes françaises et le père Elie, leur aumônier. Comme au Mont Athos, la communauté suit des préceptes inspirés de saint Basile (IVe siècle) : beaucoup de travail, de prière, et un mode de vie assez austère.
La journée des sœurs commence donc à 3h du matin par un moment de prière. Le premier des sept offices quotidiens est à 5h et le dernier à 18h. En dehors des temps de prière, les moniales mettent la main à la patte. Il faut récolter les noix, gérer l’hôtellerie, élever les brebis, s’occuper de la bibliothèque… Bref, les sœurs ont tout le temps du pain sur la planche. Les sœurs vendent aussi leurs produits d’artisanat monastique dans leur magasin, l’“Athos Agora” : crème de noix, confiture de poires aux amandes… que des bonnes choses !
Les noix sont la spécialité des sœurs du monastère : elles les récoltent et les cuisinent elles-mêmes. – © Divine Box
Découvrir les produits du monastère de la Transfiguration
Le plus simple est de vous rendre directement au monastère de la Transfiguration : La Vasserie, 24120 Terrasson-Lavilledieu ! Mais si c’est trop loin pour vous, vous pouvez aussi retrouver les produits du monastère de la Transfiguration sur la boutique monastique en ligne de Divine Box !