Notre-Dame du Pesquié : une abbaye bénédictine au cœur des Pyrénées

Notre-Dame du Pesquié : une abbaye bénédictine au cœur des Pyrénées

Paris Vox – Situées dans l’Ariège, les moniales de l’abbaye Notre-Dame du Pesquié sont au départ originaires du Tarn. Les 53 sœurs qui vivent à l’abbaye alternent entre travail et prière, selon la règle de saint Benoît. Toujours en développement, les travaux ne se sont presque jamais arrêtés depuis l’arrivée de la première mère abbesse du lieu, pour permettre aux moniales de vivre essentiellement de leur travail. Sur place, leurs talents sont très variés : cuisine mais aussi reliure ou encore céramique ! C’est parti pour un aperçu plus en profondeur avec Divine Box !

Au pied des Pyrénées, la communauté du Pesquié a enfin trouvé le calme recherché ! – © Divine Box

Une communauté qui bouge !

La communauté du Pesquié n’a pas toujours été dans l’Ariège. Au tout début, en 1890, elle était en effet installée dans le Tarn. Mais en 1938, l’abbaye envoie une partie de sa communauté fonder une autre abbaye à Madiran. Au bout de quelques années, trop petite pour accueillir tout le monde, les sœurs déménagent une nouvelle fois à Ozon, à côté de Tarbes, en 1955.

Malheureusement, en 1991, la construction de l’autoroute reliant Toulouse à la Côte Basque menace le calme du couvent. Les sœurs préfèrent donc déménager et achètent une ferme dans l’Ariège, nommée Le Pesquié ! On y est ! Au début, 7 sœurs viennent dans cette ferme pour entamer la rénovation, le reste de la communauté rejoindra peu de temps après. La ferme est en très mauvais état, les moniales ont de quoi faire !

De gros travaux

La première année, le bâtiment principal est entièrement restauré. Puis vient le terrain : 40 hectares totalement à l’abandon… qui feront la joie des arbres nouvellement plantés et des animaux que les moniales feront venir !

Les années qui suivent, le chantier continue bon train : une fromagerie, une porcherie et une salle de traite sont créées ! En 1992, l’autel de la future chapelle est béni, marquant la naissance de la nouvelle abbaye ! Sept ans plus tard, enfin, la chapelle et la salle du chapitre sont terminées et toutes les sœurs d’Ozon sont arrivées au Pesquié.

En 2000, les moniales réussissent à acquérir la maison du maître du Pesquié et en font une hôtellerie pour leurs visiteurs. Deux ans plus tard, en 2002, un clocher est construit pour accueillir les cloches d’Ozon. Enfin un vrai monastère, chapeau les sœurs !

L’abbaye du Pesquié, située dans l’Ariège. – © Abbaye du Pesquié

Et aujourd’hui ?

Aujourd’hui, l’abbaye Notre-Dame du Pesquié contient une ferme, une fromagerie, un atelier de céramique, un atelier de couture pour confectionner des ornements liturgiques, des cuisines et des ateliers pour tous leurs produits faits maison, comme des meringues, des financiers ou des confitures (miam !), un atelier de reliure ou encore un grand potager. 53 moniales et novices vivent à l’abbaye ; toutes suivent la règle de saint Benoît “Ora et labora”, c’est-à-dire “Prie et travaille”. Les sœurs ont en effet 7 offices par jour et 4 ateliers à gérer, ça en fait de l’activité et de la prière, là-bas !

Et niveau artisanat monastique, ça donne quoi ?

Si vous aimez le bon fromage, alors l’abbaye du Pesquié est le bon endroit ! Avec une vingtaine de vaches et un équipement moderne depuis 2012, les sœurs fabriquent notamment :

  • de la tomme, qui est médaillée au Concours national de la Tomme des Pyrénées au lait cru en 2016
  • du Saint-Paterne, fromage crémeux à pâte molle dont seules les bénédictines de l’abbaye du Pesquié ont le secret

Les autres spécialités culinaires des moniales ? Le pain d’épices et les confitures. Mais les cuisinières de l’abbaye du Pesquié ont bien d’autres recettes en réserve : meringues, sablés, cakes, madeleines, financiers… Miam miam !

Mais l’abbaye du Pesquié n’émerveille pas que les papilles. C’est aussi un plaisir des yeux quand on s’approche des ateliers de :

  • reliure : quelques sœurs de la communauté relient des livres d’art et restaurent des ouvrages anciens avec des papiers qu’elles fabriquent elles-mêmes.
  • céramique : les sœurs peignent tout à la main. Des oiseaux aux papillons, en passant par les fleurs printanières et la collection automne, il y en a pour tous les goûts…et toutes les saisons !
  • couture : les sœurs brodent des ornements liturgiques principalement !

Ça en fait du boulot en terme d’artisanat monastique pour la communauté !

Pains d’épices, meringues, confitures aux parfums originaux : vous trouverez forcément quelque chose qui vous donne envie ! – © Abbaye du Pesquié

Et pour goûter tous leurs délicieux produits ?

Pour se régaler avec les bons produits de l’abbaye du Pesquié, allez bien évidemment au magasin de l’abbaye : Abbaye Notre-Dame du Pesquié, Lieu-dit Le Pesquié, 09000 Serres-sur-Arget. Ou sinon sur la boutique monastique en ligne de Divine Box, cliquez ici pour acheter les produits de l’abbaye du Pesquié !

Les soeurs du Pesquié en plein office – ladepeche.fr