Dissolution de la LDNA, une bonne nouvelle ?

Dissolution de la LDNA, une bonne nouvelle ?

Paris Vox (Tribunes)- Une semaine après la dissolution de la LDNA, Pierre Pillerault s’interroge: est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

Beaucoup se réjouissent de la dissolution de la Ligue de Défense Noire Africaine. Je ne suis pourtant pas sûr que ce soit une si bonne nouvelle que cela.

Premièrement parce que, malgré le dégoût que m’inspire cette association, tout recul de la liberté d’expression suscite en moi une certaine méfiance. Ce qu’essaye d’imposer ce ramassis de pseudo africanistes est bien évidemment à combattre, mais ce n’est pas en cassant un micro que l’on éteint la voix. La LDNA n’a d’ailleurs d’africaniste que le nom (il suffit de s’intéresser à ses difficultés relationnelles avec Kemi Seba qui lui a un vrai discours africaniste pour s’en convaincre) et tient surtout un discours victimaire sans autre ambition que d’amener un fonctionnement à l’américaine en France avec toutes les dérives schizophrènes que cela entraîne, du wokisme à l’instauration d’une repentance constante et croissante des blancs envers les noirs ; tout cela après avoir bien précisé que les races n’existent pas bien évidemment…

Mais surtout, les conditions de cette dissolution me laissent perplexe. Qu’est-ce qui a mené le ministre de l’Intérieur à une telle décision ? “L’enfarinage” du maire de Val de Reuil. À l’instar de Génération Identitaire, organisation dissoute sans avoir commis un seul délit, c’est d’un acte anodin, certes symbolique, mais tout de même anodin, que découle cette dissolution.

Quand ces mêmes agitateurs sont venus terroriser l’agence bancaire dans laquelle travaillait Romain Espino, alors porte-parole de GI, et mettre socialement à mort ce dernier, cela n’a pas beaucoup gêné la classe dirigeante alors que cette action aurait bien plus méritée la fermeté affichée aujourd’hui qu’un simple enfarinage.

L’ordre républicain prend plus à cœur de protéger ses élus, représentants du peuple si corrompus soient-ils, qu’à s’élever contre la falsification de l’histoire française, l’autodépréciation de sa population indigène et le remplacement de ses valeurs par d’autres allogènes présentées comme des enrichissements tout en cachant les conséquences dramatiques que cela peut avoir dans les quartiers où cette gangrène est devenue la norme rendant marginales les vertus millénaires issues de la civilisation européenne. Une fois de plus, le signal envoyé semble devoir être : « touche pas à mes potes »…