Paris Vox – Une première manifestation réunissant plusieurs collectifs de riverains du nord-est parisien subissant les conséquences de la présence de dealers et de toxicomanes dans leurs rues a rassemblé près de 300 personnes place Stalingrad.
Les manifestants sont venus dire « non aux salles de consommation et de repos dans les zones d’habitation et de commerces » et « oui à une prise en charge en charge digne des toxicos ». S’ils semblaient un peu déçu par le niveau de la mobilisation, ils se disent « motivés » pour dénoncer une situation de plus en plus « invivable» et un quotidien dégradé et dangereux.
Jeudi, une réunion entre la Ville de Paris et les organes de l’Etat acteurs du plan Crack, déclenché en 2019, a permis d’acter « le renforcement des mesures d’hébergement », actuellement à hauteur de 400 lits, a indiqué la préfecture d’Ile-de-France vendredi dans un communiqué.
Le premier adjoint d’Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, a confirmé jeudi à l’AFP la volonté des acteurs publics de « proposer des lieux sur des emprises hospitalières » afin de convaincre les riverains légitimement inquiets.