Paris Vox – Un Camerounais de 39 ans a été interpellé aux États-Unis puis extradé vers la France en juin. Il a été écroué dans l’attente de son procès à Paris.
Un rebondissement plus de 2à ans après les faits… Dans la nuit du 30 septembre 2001, une Finlandaise de 27 ans rencontre deux hommes dans une boîte de nuit du 5e arrondissement de Paris. Après les avoir invités à finir la soirée chez elle, la jeune femme se réveille le lendemain matin dans un état largement comateux qui n’est pas seulement le résultat de l’alcool ingurgité. En effet, on découvrira rapidement qu’elle a été droguée au GHB, l’arme des violeurs. Les hommes qui ont abusé d’elle ont également profité de l’occasion pour la dépouiller de nombreux effets personnels (argent, papiers d’identité, téléphone portable, carte bancaire, clés d’appartement).
La jeune femme porte plainte pour viol et vol sur personne vulnérable. En mars 2002, grâce notamment à une empreinte génétique laissée sur le lit, les policiers parviennent à interpeller deux jeunes gens. L’un des deux, Jean-Guy, est remis en liberté sous contrôle judiciaire, tandis que son ami bénéficie d’un non-lieu. En septembre 2005, la justice ordonne une expertise psychiatrique pour mieux « cerner » ce Camerounais, déjà condamné à trois reprises pour vol, mais il a pris la fuit. Un mandat d’arrêt est alors délivré contre lui.
L’homme est en effet parti aux Etats-Unis pour y apporter son « enrichissement culturel ». Il s’y est installé sous une fausse identité, tenant de « refaire sa vie » mais il a néanmoins fini par être interpellé et extradé, puis placé en détention provisoire par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à son arrivée.
L’homme nie les faits, affirmant que la jeune femme était consentante, son avocat réclame une remsie en liberté.
L’avocat général considère pour sa part que cet homme doit rester en détention provisoire, rappelant «qu’à partir de 2005, il a totalement disparu des radars» alors qu’il était sous contrôle judiciaire.