13 ans requis contre un Tunisien coupable du viol d’une lesbienne

13 ans requis contre un Tunisien coupable du viol d’une lesbienne

Paris Vox – La convergence des luttes (les pro-migrants main dans la main avec les pro-lgbt, les pro-diversité… etc), bien décrite par Eugénie Bastié dans son ouvrage récent « La Guerre des Idées », montre une nouvelle fois toutes ses limites. Dans une sordide affaire d’agression et de violence, l’avocat général a requis 13 ans de prison ferme contre un Tunisien qui a violé, violenté et volé une femme en octobre 2017, parce qu’elle était lesbienne.

Après l’avoir rencontré place de la République, la victime l’a ramené à son domicile et lui a alors annoncé préférer la gente féminine. Elle a ensuite vécu « un enfer » : une heure pendant laquelle cet homme de 21 ans à l’époque des faits a violé la victime, l’a frappé et humilié avant de lui dérober sa carte bleue et une bague. Condamné à 15 ans de réclusion criminelle en première instance, il y a un an, le caractère homophobe des faits n’avait pas été retenu. Les avocats de la défense ont insisté sur la volonté de l’agresseur de rééduquer sa victime,  qu’il « voulait la faire revenir dans le droit chemin ». L’analyse médicale avait décelé de nombreuses plaies, des ecchymoses au niveau du coup et du thorax, un tympan perforé et avait déclaré 20 jours d’ITT. Ce sont les phrases «Tu kiffes les filles? Eh bien, je vais te faire kiffer», «T’as compris? Tu feras moins ta conne maintenant?» qui ont permis de caractériser l’aspect homophobe de l’agression.

L’accusé ayant finalement reconnu les faits, la peine requise en appel est plus faible qu’en première instance. Pour un homme déjà condamné à multiples reprises pour d’autres crimes et délits, 13 ans peuvent paraître une peine bien légère… surtout aux yeux de sa victime profondément traumatisée.