Paris Vox – Chute d’un notable… L’ex-secrétaire d’État, incarcéré depuis sa condamnation en appel pour viol et agressions sexuels en février, a démissionné de son mandat de maire de Draveil. Il dirigeait la commune de l’Essonne depuis 25 ans.
Réélu à plus de 64% lors des élections municipales en 2020 ; Georges Tron dirigeait Draveil, malgré sa condamnation, provoquant la colère des élus d’opposition et des associations féministes
Après un feuilleton judiciaire de dix ans et un acquittement en première instance, Georges Tron a été condamné en appel en février à cinq ans de prison dont trois ferme pour viol et agressions sexuelles sur une ancienne collaboratrice à la mairie, assortis de six ans d’inéligibilité. Il s’est pourvu en cassation.
Mais plusieurs mois après cette condamnation, l’opposition et les associations féministes critiquaient son «omniprésence» à la tête de la mairie, avec laquelle il est en contact «quotidiennement».
Le 12 mai, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait indiqué que le gouvernement travaillait sur «les conditions» de la révocation de Georges Tron. Sa démission évitera donc cette procédure.
Avant un « grand retour » après son délai d’inéligibilité?