Paris Vox – Plus de 20 ans après le début des agressions sexuelles commises dans ce bois de l’Essonne, un suspect a été identifié et comparaît aujourd’hui devant les assises. Aïssa Z, qui nie les faits, est accusé de pas moins de 34 agressions commises entre 1995 et 2001.
Aujourd’hui âgé de 45 ans, celui que la presse nommait « le violeur à mobylette », a été Interpellé en décembre 2015 à Roubaix (Nord) par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles sur la base de nouvelles analyses ADN.
Chauffeur de bus, marié et père d’un enfant, l’homme nie aujourd’hui farouchement les faits et tente de faire passer pour la victime d’une erreur judiciaire.
Selon les différents témoignages, le violeur se déplaçait avec une mobylette et parlait avec un « accent des cités ». Celui-ci n’enlevait jamais son casque intégral afin de ne pas être reconnu.
Les enquêteurs ont donc dû attendre que l’ADN parle, des échantillons de sperme et de sang ayant été retrouvés sur 16 victimes ? Ces échantillons ont permis de confirmer l’hypothèse d’un auteur unique.
En 2014, grâce une nouvelle technique – la recherche en parentèle qui permet de retrouver des proches de l’individu dont l’ADN est testé (ascendants et descendants, parfois frères et sœurs) grâce aux gènes héréditaires -, un homme est identifié : Aïssa Z.
L’homme habitait non loin de la forêt de Sénart au moment des faits, disposait de beaucoup de temps libre (sans emploi), ressemblait à la description donnée par les victimes et a possédé de nombreux deux-roues. Un test ADN réalisé sur Aïssa Z. permet « de l’identifier par probabilité de façon quasi certaine », selon l’accusation.
Après avoir reconnu les faits dans un premier temps, l’accusé s’est ensuite rétracté pour adopter une posture de victime et nier l’ensemble des faits.