Paris Vox – Comme c’était prévisible, la manifestation organisée par le comité « Vérité pour Adama» pour dénoncer les « violences policières » a tourné à l’affrontement avec les forces de l’ordre. 18 personnes ont été interpellées.
Malgré l’interdiction de la préfecture de police en raison du Covid-19, ce sont près de 20 000 personnes qui se sont rassemblées hier, à l’appel du collectif pour Adama Traoré, profitant notamment de l’émoi suscité par les événements aux Etats-Unis suite au décès de George Floyd. Les organisateurs ont en effet placé sur le même plan les deux drames afin de dénoncer une violence policière qui viserait prioritairement les communautés noire et immigrée. Les dizaines de Gilets Jaunes « de souche » éborgnés ou mutilés par les forces de l’ordre ne semblent pas rentrer dans les préoccupations des organisateurs d’ultra-gauche de cette mobilisation très « communautaire ».
C’est vers 21 heures que les premiers incidents ont éclaté autour de la porte de Clichy lorsque des groupes de manifestants, voulant sans doute singer leurs coreligionnaires d’outre-atlantique, se sont mis à incendier du matériel de chantier tandis que d’autres tentaient de bloquer le boulevard périphérique dans le sens extérieur. Du mobilier urbain a également été interpellé. La police a dû faire usage de gaz lacrymogènes Pour disperser la foule. 18 personnes ont été interpellées.
Parmi les VIP ayant participés à ce rassemblement antiflics, on aura noté la présence d’Olivier Besancenot, ex-leader du NPA (nouveau parti anticapitaliste), des actrices Adèle Haenel et Adèle Exarchopoulos, ainsi que celle du joueur du PSG Layvin Kurzawa qui, il est vrai, avec ses 3 millions d’euros de salaire annuel, a de quoi se plaindre du racisme ambiant en France et doit également très souvent être confronté à la violence policière.