Paris Vox – Pour cela, l’Etat ne semble jamais manquer de moyens… Mardi, plus 700 migrants clandestins qui vivaient dans un campement sauvage situé à Aubervilliers (93) ont été évacués, « pris en charge » et « mis à l’abri » dans le cadre de la crise du Covid-19.
Ces migrants clandestins, essentiellement des hommes originaires d’Afrique subsaharienne, ont donc été évacués de leur bidonville pour être conduits en cars vers divers gymnases et hôtels d’Ile-de-France.
Cette opération a été conduite sous les ordres du préfet de la Seine-Saint-Denis, Georges-François Leclerc, let mené par des policiers associés à des gendarmes. Une fois le départ des occupants accompli, restait un amas de détritus, de matelas et de cabanes de fortune.
Aucun contrôle de la situation légale des migrants présents n’a été réalisé. Pour le préfet, cetet opération n’avait d’autre but que « d’assurer la protection sanitaire des populations les plus précaires et d’éviter des regroupements importants ».
Une fois que les migrants installés dans les gymnases ou hôtels franciliens, seront examinés par l’ONG Médecins sans frontières (MSF), pour déceler d’éventuels symptômes du Covid-19.
Un traitement dont le français moyen serait heureux de bénéficier mais qui ne semble pas prioritaire pour lui.
On pourra également noter que les forces de l’ordre ayant participé à cette opération ne disposaient même pas de masques de protection.