La rue de Rivoli bloquée par des militants « d’Extinction Rebellion »

La rue de Rivoli bloquée par des militants « d’Extinction Rebellion »

Paris Vox – les activistes du « climat » du mouvement « Extinction Rebellion » multiplient les actions ces derniers jours, à travers le monde, mais surtout à Paris où, après avoir occupé un pont et une place du centre de Paris,  ont bloqué ce matin la rue de Rivoli.

«Pour la vie, on prend Rivoli», scandaient les quelques dizaines de manifestants installés sur la chaussée à plusieurs points d’accès de cet axe majeur de la capitale.

D’autres slogans, plus ou moins humoristique, ont été  scandés par les manifestants, comme «Libérez les cyclistes enfermés dans des voitures» ou «Nous sommes les défenses de l’éléphant».

On pourra s’étonner de l’impunité dont bénéficient ces activistes et la marge de manœuvre qui leur ait laissé par les pouvoirs publics, surtout si on la compare à la répression subie par un groupe comme « Génération Identitaire » pour avoir occupé brièvement le toit d’une mosquée ou celui du siège du Parti socialiste rue de Solférino.

 Y aurait-il les bonnes et les mauvaises « occupations » ?

« Exctinction Rebellion », ou de manière abrégée, XR, est un mouvement social écologiste, fondé au Royaume-Uni, en mai 2018. Lancé officiellement en octobre de la même année, avec le soutien d’une centaine d’universitaires, il mène, le mois suivant, plusieurs actions de désobéissance civile dans la capitale britannique. En avril 2019, la « semaine internationale de la rébellion » mobilise des manifestants dans plusieurs pays, sur tous les continents, et confère au mouvement une dimension planétaire.

Ce mouvement est financé par le Climate Emergency Fund (CEF), un fond lancé début juillet 2019 par Trevor Neilson (qui a travaillé pour la Fondation Bill et Melinda Gates), Rotry Kennedy (fille de l’ancien sénateur Robert Kennedy) et Aileen Getty (une des héritières de l’empire pétrolier américain du même nom).