Paris Vox – Face à la hausse de signalements d’agressions sexuelles à Paris, Wallerand de Saint Just, Président du groupe RN-IDF au conseil régional d’Ile-de-France tire la sonnette d’alarme.
Le communiqué de Wallerand de Saint Just
Selon un récent rapport de la Préfecture de Police de Paris, 1159 agressions sexuelles ont été signalées dans les transports en commun en Ile-de-France au cours de l’année 2018. Ce chiffre est en hausse de 30% par rapport à 2017 et concerne pour moitié des signalements émis à Paris. Plus largement, rappelons qu’en France, 87% des femmes prenant les transports en commun déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement sexiste, de harcèlement sexuel ou d’agressions sexuelles et 8 femmes sur 10 se sentent en insécurité dans l’espace public.
Hausse des signalements ou hausse objective des agressions, peu importe : la réalité des chiffres est bien présente et ne manque pas de rappeler à quel point être une femme dans les transports en commun franciliens devient difficile. Si la communication en faveur de la lutte contre les atteintes faites aux femmes s’est amplifiée depuis plusieurs mois, il n’en demeure pas moins que les transports représentent un véritable coupe-gorge. La délinquance et les agressions multiples tendent à s’amplifier et nuisent gravement à l’image de notre région en même temps qu’elles sont un repoussoir pour de nombreuses personnes.
Face à ce constat, ce n’est pas un féminisme béat qui réglera l’insécurité dans les transports mais évidemment une politique de tolérance zéro à l’encontre de tous les agresseurs. Cette politique ne saurait se détacher d’une réponse pénale au niveau de la gravité des faits perpétrés par des individus se sentant bien souvent impunis. Dans son programme régional, le Rassemblement national Ile-de-France et Audrey Guibert, conseillère régionale RN-IDF, membre de la commission transports et administratrice à Ile-de-France mobilités, mettent également en avant une proposition claire et efficace : renforcer la présence dans chaque station d’agents de sécurité assermentés et capables d’exercer de vrais pouvoirs de verbalisation. A défaut de l’ensemble du réseau, il est au moins temps de l’appliquer aux points identifiés comme sensibles.