Paris Vox – Une surveillante stagiaire de la Maison d’Arrêt de Bois d’Arcy a été mise en examen suite à des pratiques illégales…
Voilà un fait divers qui va certainement interroger sur la pertinence des présences féminines dans des prisons masculines…
Le site d’information ActuPenit révèle en effet la mise en examen ce vendredi 22 février, à Versailles d’une surveillante stagiaire. La jeune femme affectée à la maison d’arrêt de Bois-d’Arcy est âgée de 27 ans.
Elle est accusée d’avoir soutenue une économie souterraine illégale au sein de la maison d’arrêt. On l’accuse d’avoir fait rentrer des téléphones et du cannabis auprès de certains prisonniers. Lors de son interpellation, le mercredi 20, et alors qu’elle allait travailler, les enquêteurs ont trouvé une centaine de grammes de cannabis dissimulés dans le soutien-gorge de la jeune femme.
L’histoire remonterait à 2017 lorsque la gardienne vivait une relation amoureuse avec un détenu pour qui elle avait accepté de rentrer diverses choses. Le détenu avait rompu sa relation avec la surveillante en sortant de prison. Mais l’histoire reprend en septembre 2018, de nouveaux trafics sont mis en place, téléphones, drogue, tabac… Une nouvelle relation amoureuse est nouée en prison par la gardienne.
La PJ versaillaise, informée de soupçons sur la gardienne, l’a place alors sur écoute. Son téléphone confirme la relation, avec des échanges de messages, des appels et même des relation sexuelles dans l’enceinte de la prison…Lors de sa libération, le détenu s’installe chez la gardienne. Pourtant, cela ne marque pas pour autant l’arrêt du trafic. Ce dernier prend même de “l’ampleur” selon Actu 1.
Une perquisition au domicile de la surveillante a permis de retrouver “des téléphones portables, de la résine de cannabis et une boîte métallique contenant des petits mots des détenus essayant d’obtenir les faveurs de la surveillante.”
La surveillante, qui sera jugée prochainement, a reconnu les faits pendant son audition.