Hôpitaux : les parisiens se pressent pour donner leur caca

Hôpitaux : les parisiens se pressent pour donner leur caca

Paris Vox – Si les dons de sang sont toujours tragiquement insuffisants, il en va tout autrement des dons de caca… En effet, l’Hôpital Saint- Antoine, à Paris, qui recrutait des « donneurs de selles » à des fins de recherche médicale, a été contraint de stopper son appel face à l’afflux de volontaires.


Selon le personnel de l’établissement la situation devenait en effet ingérable, le numéro de téléphone et le mail destinés à cet appel ayant été saturés très rapidement et donc suspendus. Ce qui n’a pas pour autant découragé certains volontaires qui appelaient directement d’autres numéros de l’hôpital ou se déplaçaient même directement sur place.

L’essai clinique en question portait sur l’évaluation de la technique de transplantation fécale dans le traitement d’une maladie inflammatoire de l’intestin, la rectocolite hémorragique. Il s’agit d’administrer par voie naturelle au receveur une préparation fécale constituée d’échantillons de selles du donneur suspendus dans du sérum physiologique.

Le don de selles prévu à cet effet était rémunéré à hauteur de 50 euros ce qui a suscité un grand engouement, notamment sur les réseaux sociaux.

Face à l’importance de l’afflux de « donneurs », l’hôpital a été contraint de préciser qu’il y avait une « sélection des donneurs, avec demande d’historique médical complet, y compris familial, prises de sang extrêmement complètes, et analyses des selles » et que « les 50 euros ne sont pas une rémunération, mais un dédommagement versé dans le cadre de la recherche, vu la lourdeur du processus, et encadré par la loi. »