Paris Vox – Pour cette fin de vacances estivales, Paris Vox lance une nouvelle rubrique, ludique et légère, faisant découvrir à ses lecteurs la vision de Paris d’une série de personnalités au travers d’un “questionnaire de Proust” concernant la Ville Lumière. Premier interrogé, l’essayiste et philosophe Alain de Benoist.
Monsieur de Benoist, et si vous étiez…
– Un monument de Paris?
Le Palais de Chaillot.
– Une rue de Paris?
Rue de Verneuil (7e arrondissement), où j’ai passé mon enfance et mon adolescence, à deux pas des antiquaires de la rue de Beaune et des éditions Gallimard, rue Sébastien Bottin. J’habitais au coin de la rue du Bac, face au café où Antoine Blondin avait ses habitudes. Dans la rue, je rencontrais souvent Gainsbourg et Montherlant (séparément !).
– Un événement de l’histoire parisienne?
La Commune de 1871, bien sûr.
– Une époque particulière pour vivre à Paris?
La fin du XIXe siècle.
– Un livre qui évoque Paris?
Les livres de Léo Malet.
– Une raison de quitter Paris?
Toutes les raisons sont bonnes.
– Une raison d’y revenir?
Découvrir de nouvelles raisons d’en partir.
Depuis plus de trente ans, Alain de Benoist poursuit méthodiquement un travail d’analyse et de réflexion dans le domaine des idées. Ecrivain, journaliste, essayiste, conférencier, philosophe, Alain de Benoist a publié plus de 50 livres et plus de 3000 articles, aujourd’hui traduits dans une quinzaine de langues différentes.
Ses domaines de prédilection sont la philosophie politique et l’histoire des idées, mais il est aussi l’auteur de nombreux travaux portant notamment sur l’archéologie, les traditions populaires, l’histoire des religions ou les sciences de la vie.
Indifférent aux modes idéologiques, récusant toute forme d’intolérance et d’extrémisme, Alain de Benoist ne cultive pas non plus une quelconque nostalgie « restaurationniste ». Lorsqu’il critique la modernité, ce n’est pas au nom d’un passé idéalisé, mais en se préoccupant avant tout des problématiques postmodernes.
Dernier ouvrage paru: “Décroissance ou toujours plus?” aux éditions Pierre-Guillaume de Roux (voir ICI).