Paris vox – Suite à notre article du 9 juillet sur la “transhumance urbaine” d’Aubervilliers (voir ICI), nous avons reçu une demande de “mise au point” de la part de l’association “Les Bergers urbains”. Nous la publions donc, telle quelle (syntaxe comprise), pour la porter à la connaissance de nos lecteurs.
“Nous venons de prendre connaissance de votre article à notre endroit, nous souhaitons bénéficier d’un droit de réponse ou à minima d’un erratum, ce dernier nous semble calomnieux et diffamant.
D’une part, contrairement à ce que vous annoncez, tout nos animaux ont été bouclés, seul quelques uns avaient une boucle arrachée, il y en a deux sur chaque animal, et un seul avait arraché ses deux boucles d’identification, ces derniers sont tous référencés et déclaré dans le registre d’élevage, la DDPP de la Seine Saint Denis a contrôlé l’association Clinamen Détentrice des animaux et d’un numéro EDE, le 6 juin dernier et ne fait pas état d’animaux non enregistrés, non bouclés. D’autre part, Les Bergers urbains effectuent des pâturages en parcours en pieds de cité, les bailleurs, élus, police municipale et nationale sont au fait de nos activités de bergers sur l’ensemble du territoire de Plaine Commune. Nos activités, celle ci entre autre, n’entraient pas pour nous dans le cadre d’animaux de rente, mais dans le cadre de nos pratiques d’élevage, comme les éleveurs déplacent leur troupeau d’un champ à un autre, nous déplaçons nos animaux d’une pâture à l’autre 12 KM autour de notre exploitation principale principale comme tout pâturage. Nous avons eu des échanges avec la DDPP 93, depuis et mettons tout en oeuvre pour réguler nos activités et faire entrer nos pratiques dans le cadre législatif d’animaux de rente dans le cadre de nos pratiques de pâturage itinérant.”
Guillaume Leterrier pour Les Bergers Urbains“