Lutte contre l’excision en Ile-de-France

Lutte contre l’excision en Ile-de-France

Paris Vox – L’excision, que l’on croyait un problème lointain et tribal, est devenu un véritable fléau y compris sur le territoire national. La région Ile-de-France soutient et subventionne de nombreuses initiatives afin de faire cesser cette pratique barbare.


Le mardi 6 février 2018 se tenait la journée mondiale de lutte contre l’excision.

Qu’est-ce que l’excision ?

Selon Wikipédia:  “L’excision du clitoris, qui est une mutilation génitale féminine (MGF), implique l’ablation de la partie externe prépondérante du clitoris (clitoridectomie) et de son capuchon. Elle est parfois accompagnée de l’ablation des petites lèvres et de la suture des grandes lèvres.”

Cette pratique, dont 200 millions de femmes seraient victimes à travers le monde est réprimée pénalement dans le droit français. On estime que l’excision concerne 60.000 jeune filles en France. Selon la région Ile de France 3 filles sur 10 de parents issus de pays pratiquant les mutilations sexuelles féminines restent aujourd’hui menacées.

L’importation de l’excision en France 

Si certains médecins préconisaient le recours à l’excision à la fin du 19ème siècle afin de lutter contre l’onanisme, cette pratique était depuis disparue. Elle revient désormais par les “us” de populations extra-européennes (d’Afrique majoritairement).

La région Ile-de-France offre plusieurs subventions à des associations qui luttent contre l’excision:

  • L’association Excision Parlons-en a ainsi reçu une aide de 10.000€ en 2017.
  • La Fédération GAMS (Groupe pour l’abolition des mutilations sexuelles) a reçu une aide régionale de 25.000€ en 2017.
  • La Maison des femmes de Saint-Denis (93) a reçu pour sa construction 300.000€ en investissement de la Région. Ce lieu offre un parcours de soin aux femmes victimes de violences (conjugales et sexuelles, mariages forcés, excisions…).  En 18 mois de fonctionnement, le centre a reçu des centaines de femmes victimes pour plus de 15.000 consultations

Ces coûts, comme ceux du suivi par des médecins d’éventuelles complications liées à cette pratique barbare et dangereuse, ne seront jamais considérés comme des coût liés à l’immigration. On peut toutefois se demander s’il s’agit là d’un véritable enrichissement culturel pour la France…