Paris Vox – C’était il y a déjà plus d’un mois, Johnny Hallyday, l’idole des jeunes, rendait l’âme suite à un cancer. Nous vous proposons de revenir sur l’hommage qui lui avait été consacré à Paris.
Johnny est mort, Vive Johnny !
Johnny Hallyday est mort. C’était le 5 décembre dernier.
Les réactions ont rapidement afflué. Beaucoup de tristesse et un salut unanime envers l’une des dernières grandes stars françaises. Conscient du vide laissé par le rockeur français, les autorités ont décidé d’organiser un hommage populaire. Celui-ci avait toutes les apparences de funérailles nationales sauf le nom. Une cérémonie religieuse se tenait dans l’église de la Madeleine.
Dans la rue, plusieurs centaines de milliers de personnes, peut-être même jusqu’à un million, étaient réunies.
La foule présente n’est pas une armée de clones, Il y a pas mal de groupes de jeunes entre 20 et 30 ans. Mais la majorité est plus âgée. Entre les différentes générations une forme de communion s’installe. Là des sourires, ici une tape sur l’épaule, on se trouve des liens de communauté avec des gens que l’on n’avait jamais vu. L’affection pour Johnny et le deuil comme dénominateur commun. Tout le monde chantait avec une certaine joie ses chansons, comme pour prouver qu’au fond, il était toujours là, dans le cœur de ceux qui l’aiment.
Des écrans géants ont été installés sur la place de la Concorde.
Pendant que le groupe joue, des images en noir et blanc de Johnny en moto aux États-Unis sont diffusées. Plusieurs discours et oraisons funèbres sont prononcés. Lors de sa prise de parole, le Président de la République, Emmanuel Macron est un temps sifflé par la foule. Mais des cris, “Johnny, Johnny”, couvrent vite les quolibets.
Les hommages à Johnny sont mutiples dans la ville. Ainsi, l’Olympia, salle mythique qui a accueilli à plusieurs reprises le chanteur, lui rend l’hommage d’y afficher son nom en grandes lettres rouges.
L’hommage se termine, le convoi funéraire passe, il est temps de dire une dernière fois au revoir au fou d’amour. À la vue du cercueil, on se dit que c’est plus qu’un chanteur qui nous a quittés, certains pleurent leur jeunesse. Mais chacun en est persuadé, c’est aussi un peu de la “France d’avant” qui part. Une France des trente glorieuses, travailleuse et heureuse tout simplement.