Vol d’armes dans les locaux de la direction territoriale du 93

Vol d’armes dans les locaux de la direction territoriale du 93

Paris Vox – Des armes de service ont été volées dans les bureaux du directeur territorial de la sécurité publique, François Léger. L’affaire se serait déroulée le dernier weekend du mois d’août.


Ce sont nos confrères du Point qui rapportent cette affaire qui fait tâche. Plusieurs armes, ainsi que leurs chargeurs, ont été dérobées à Bobigny. Le vol s’est déroulé au sein de la direction territoriale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis.

Les armes volées sont des pistolets Sig Sauer SP 2022. Ils sont utilisés par la plupart des forces de polices et de gendarmerie en France.

On apprend par ailleurs que des gilets pare-balles avaient déjà été subtilisés, alors qu’ils se trouvaient dans le même bureau.

Cela ressemble étrangement à un scénario d’une série ou d’un film d’Olivier Marchal, un vol d’armes dans les bureaux du directeur de la sécurité du département. Le bureau du représentant du ministère de l’intérieur braqué en son absence.

Plusieurs questions peuvent pourtant légitimement se poser suite à ce vol pour lequel l’inspection générale de police nationale (IGPN) a été saisi.

  • La première question est le niveau de sécurité des locaux et des armoires où sont stockées les armes.
  • Deuxième question, plus sensible, par qui ce vol a t-il été commis, est-ce le fait de fonctionnaires de police ou d’autres personnes intervenant dans ces bureaux (agent de ménage…)?
  • Dernière et plus grave question à quel usage sont destinées ces armes subtilisées ?

Nous n’allons pas nous lancer dans un exercice de fiction, là n’étant pas le rôle d’un média tel que Paris Vox.

Cette affaire nous fait toutefois indéniablement penser à un vol d’armes qui a eu lieu dans un commissariat de Noisy le Grand en juin 2016. Les armes avaient alors été volées dans un coffre fort sans qu’aucune effraction n’ait été commise. Aucune médiatisation des suites de l’affaire n’ayant eu lieu, cela laisse penser que les voleurs courent toujours.