Prisons de France: la galère …

Prisons de France: la galère …

Paris Vox a le plaisir de proposer à ses lecteurs une sélection des retranscriptions écrites des chroniques d’Arnaud de Robert, diffusées quotidiennement dans la matinale de Radio Libertés.


Donc le grand débat de ce début de semaine c’est le chaos des prisons. Hier, les gardiens de Fleury-Mérogis, le plus grand établissement pénitentiaire d’Europe ont décidé, de bloquer la prison après la violente agression de six de leurs collègues par plusieurs dizaines de détenus qui les ont roués de coups et passés à tabac. Si beaucoup de candidats ont des tas de solutions pour le système carcéral, le sujet n’avait jusqu’à maintenant pas vraiment percé la surface de cette campagne électorale qui lui préfère les emplois fictifs, la question de la responsabilité de France face au régime de Vichy ou l’homosexualité réelle ou supposée de Macron. C’est vrai qu’à côté de ça, le sujet des prisons et du système carcéral français est juste … explosif. Explosif et rempli de non-dits, de mensonges, d’omissions. Je dois être honnête, nos chers candidats avaient dû il y a quelques temps se fendre d’un début de réflexion sur le sujet puisque l’Union européenne avait épinglé la France sur l’état de ses prisons suite à un rapport de l’O.I.P (l’observatoire international des prisons). Et il faut dire que ce rapport hautement instructif confirme l’urgence qu’il y a à dépasser le stade des mesures incantatoires : Surpopulation carcérale, voire explosion du nombre de détenus (le taux de remplissage de Fleury est de 180%), prisons délabrées, mais surtout personnel en trop faibles effectifs (en moyenne un gardien pour cent détenus) avec une baisse significative des « vocations ». Il manquerait environ cinq milles agents pénitentiaires en France. On, comprend qu’avec des salaires peu attractifs, des conditions de travail très dégradées, les menaces constantes des détenus dans et hors de la prison, les agressions en augmentation tant en rythme qu’en degré de violence, les gardiens soient aujourd’hui au bord du craquage et qu’ils entament une série d’actions symboliques et médiatiques pour se faire entendre. De toute façon dans ce pays d’autiste, il ne reste plus que le coup de pression pour espérer être entendu et encore, la Guyane semble petit à petit devenir un contre-exemple.

De toute façon dans ce pays d’autiste, il ne reste plus que le coup de pression pour espérer être entendu

Bref, les prisons françaises sont devenues infernales, là-dessus tout le monde est d’accord. Mais encore une fois, par correction politique, par bien-pensance officielle on ne va pas au fond du problème. Entre 17 et 23% des détenus sont des étrangers. Une solution simple, à la sortie de la prison, retour de grès ou de force dans le pays d’origine. Les gauchistes hurleraient mais 20% de criminels en moins, cela ferait baisser la pression. Et puis, comme le précise un rapport de 2014 publié par le Figaro, 50 à 80% des détenus sont musulmans. Bizarre, mais j’y vois donc un lien direct entre immigration et délinquance. Aï ! Pas politiquement correct ! Je sais, je sais. Pourtant, il faut le dire et le répéter, l’entrée massive de gens pauvres et non intégrables a fait exploser la délinquance. Cela va décevoir Hamon pour qui les chiffres de l’immigration sont stables depuis les années trente, mais en renvoyant ces millions de français de papiers, ces encartés de séjours, ces réfugiés économiques, quelque chose me dit que l’on viderait la moitié des prisons françaises. Après ? Hé bien après il faut détruire et reconstruire intelligemment des établissements adaptés aux peines de chacun et surtout privilégier les alternatives à l’incarcération comme le travail d’intérêt général mais en mode moins bobo, voyez, version travaux forcés. Au lieu de restés entassé dans leurs cellules à regarder la télé, nos chers détenus travailleraient à rembourser la société des préjudices subis en participant à son essor, gratuitement bien entendu. Je ne suis pas spécialiste du sujet, mais ces solutions me semblent tellement de bon sens qu’elles ne requièrent pas l’établissement de commissions d’études X ou Y pour leur mise en place. Et avec toute cette place obtenue, on pourrait accueillir un grand nombre de gens non encore jugés mais qui auraient tellement à gagner à un petit séjour dans les hôtels de la république. Je parle des banquiers véreux, des politiques mafieux et de tout le petit peuple de parasites du Capital. Allez, il est encore tôt ce matin, on a encore le droit rêver ! Bonne journée !