Paris Vox a le plaisir de proposer à ses lecteurs une sélection des retranscriptions écrites des chroniques d’Arnaud de Robert, diffusées quotidiennement dans la matinale de Radio Libertés.
Aulnay, Bobigny, Argenteuil, Tremblay-en-France, Le Blanc-Mesnil, Stains, Neuilly-sur-Marne, mais aussi Nantes, Rennes, Bordeaux, Marseille, Toulouse sont secouées depuis plusieurs jours ou plutôt plusieurs nuits par des émeutes d’une grande intensité. Le déclenchement de ces violences est bien connu maintenant sous le nom de « l’affaire Théo » à laquelle s’adjoint depuis 24h et sous la pression médiatique, une « Affaire Mohamed ». Pour compréhensible que soit l’émotion des proches des victimes présumées de la violence policière, chacun aura compris que ce ne sont là que des prétextes au sens littéral du terme, comme raison mise en avant pour cacher le vrai motif d’une action. Pas de complotisme là-dessous, il suffit d’écouter les vociférations des émeutiers pour comprendre ce qui vertèbre profondément ces insurrections : « Ici on est chez nous ! », « Allahou akbar !», « On va mater ces sales blancs !». Voilà quelques-uns des cris de guerre qu’il est possible d’entendre en arrière-fond des reportages TV. Il ne s’agit pas du tout d’une vengeance, d’un besoin de justice ou encore de l’expression d’une détresse sociale comme nos médias aux ordres se plaisent à nous le raconter. Le story-telling psycho-social est d’ailleurs en train de partir en fumée avec les voitures de RTL ou d’Europe 1. Car la première affirmation de ces émeutiers est territoriale. Ces évènements portent au premier plan le caractère éminemment sécessionniste de ce qu’il faut appeler maintenant des insurrections. Une partie de la jeunesse immigrée a clairement basculé dans une autonomie des normes qu’elle a installées sur le territoire qu’elle contrôle. Le résultat est une hybridation entre un comportement mafieux et l’Islam radical. Les djihadistes français de Daesh en sont les produits phares, islamo-racailles jusque dans leur folie.
Une partie de la jeunesse immigrée a clairement basculé dans une autonomie des normes qu’elle a installées sur le territoire qu’elle contrôle
La réponse du gouvernement se fait par le droit ce qui est totalement inopérant. On ne stoppe pas une sécession, une partition territoriale par des peines de prison. L’expression « zone de non-droit » est parfaitement révélatrice de ce décalage, de la cécité idéologique volontaire dans laquelle l’oligarchie politico-médiatique se plonge. Il ne s’agit pas de droits à défendre, de loi à appliquer mais de riposte à des formes d’invasions territoriales, à des conquêtes physiques et géographiques qui transforment peu à peu notre pays en puzzle explosif. L’effondrement de la puissance publique, nonobstant la piètre qualité de sa composante politique, vient de ce qu’elle ne revendique pas le territoire pourtant enjeu central du conflit. Sur le terrain, les fonctionnaires de police ont eux pleinement saisi cet enjeu. Ils parlent de « guerre de territoire ». En banlieue, loin du récit bisounours du « vivre-ensemble », on a clairement choisi le vivre « entre nous », selon nos lois et celles de l’Islam. A ce titre, le comportement des masses allogènes est complètement symétrique de celui de Daesh : unification sous la bannière de l’Islam, prédation territoriale, prétention à constituer une entité autonome. L’oblitération gauchiste de l’analyse ethnique des banlieues interdit toute forme de réponse cohérente qui commencerait bien sûr par un traitement vertical de l’immigration à savoir une remigration totale. Il ne peut y avoir de cohabitation pacifique de deux populations antagonistes sur un même territoire ; les exemples passés et présents fourmillent autour de nous : Kosovo, Ukraine, Palestine … La loi d’airain de cette confrontation est immanquablement le triomphe d’un des deux groupes et sa domination exclusive. Les images de ces derniers jours montrant les forces de polices sur le reculoir, voire pratiquement en déroute, ne sont pas pour rassurer. Les bataillons d’immigrés rentrant en Europe et qui viennent grossir les banlieues non plus. Rien ne se règlera juridiquement, socialement ou économiquement, qu’on se le dise. On achètera au mieux par ce biais quelques mois de paix relative. L’enjeu, c’est le territoire. Il est temps, grand temps de rappeler aux barbares que notre terre n’est ni à prendre, ni à vendre. Bonne journée !