« Made for Sharing » : le slogan qui fait polémique …

« Made for Sharing » : le slogan qui fait polémique …

Paris Vox – La candidature de Paris pour l’organisation Jeux Olympiques suscite de nombreux débats. Nous vous relations ici le choix douteux du slogan en langue globale ( https://www.parisvox.info/2017/02/05/candidature-aux-jeux-olympiques-paris-depose-dossier-anglais/). Cette fois-ci, ce sont l’Académie Française et Bernard Pivot qui s’en mêlent…


L’Académie Française, après avoir excipé la non-exclusivité du slogan « Made for Sharing » (l’accroche a été  utilisée par les bonbons Quality Street ou la chaîne de Fast Food Burger King), a rappelé que le Français était une langue olympique : « L’article 23 de la Charte olympique dispose que « les langues officielles du Comité international olympique sont le français et l’anglais » – dans cet ordre. »

L’Académie Française a exprimé à l’unanimité sa réprobation de l’utilisation de la langue anglaise pour le choix du slogan.

Ce matin sur une grande radio nationale, c’est Bernard Pivot, le président de l’Académie Goncourt qui a dénoncé « une faute, une ânerie, c’est une erreur, estime l’ancien animateur. C’est une faute contre la langue française qui est une langue olympique, c’est une ânerie car même dans la langue de Shakespeare ce slogan est d’une grande platitude et enfin, c’est une erreur car dans leur arrogance les pays anglophones vont trouver normal que les français s’expriment en anglais alors que les pays francophones vont s’étonner, s’indigner que Paris, capitale de la francophoni,e fasse la courbette devant la langue qui n’est pas seulement celle de Shakespeare mais celle de Donald Trump. Ce qui est invraisemblable, c’est que tout le comité olympique français est accouché d’un slogan aussi plat aussi, aussi nul »

Le comité de candidature ne s’est donc pas fait beaucoup d’amis du côté des défenseurs de la langue de Molière. En témoigne le dernier écueil : un collectif d’associations annonce son intention d’attaquer en justice le choix du slogan anglais. Un référé en suspension sera déposé lundi 20 février au tribunal a indiqué Maitre Ludot, l’avocat qui représente les plaignants.