Paris Vox – Le mouvement Dextra poursuit son cycle de conférences hebdomadaires en recevant, ce vendredi 25 novembre à partir de 19 heures, Guillaume Mahistre, fondateur d’Assas Patriote et aujourd’hui président de l’Union des étudiants patriotes.
Guillaume Mahistre traitera de l’actualité de l’engagement universitaire, « des élections aux amphithéâtres, qu’en est-il de l’engagement politique des étudiants ? »
Rendez-vous vendredi 25 novembre, 19 heures, au Molière Buci, 12 rue de Buci, 75006 Paris
Le programme d’Assas Patriote en trois axes :
- Projet associatif : fédérer, représenter les étudiants patriotes et souverainistes d’Assas et réorienter le débat.
En sus du rôle que les élus AP souhaitent jouer dans le pilotage de la politique pédagogique d’Assas (formations et conditions de vie et d’études, confer infra), ses fondateurs sont déterminés à faire de la faculté d’Assas un lieu d’apprentissage mais également un lieu de développement personnel.
Grâce à l’organisation de colloques, Assas Patriote promet de faire exister le débat au sein de l’Université Paris II, notamment sur des sujets délaissés par les associations traditionnelles. Concrètement, les fondateurs d’AP s’engagent à organiser des conférences sur les questions de souveraineté, d’identité, de relativisme moral, de politique familiale, de patriotisme économique…
L’objet de cette liste est également de fédérer les nombreux étudiants patriotes d’Assas. Nous souhaitons faire converger les esprits libres qui ne goûtent pas la politique menée par la majorité ni le lymphatisme au sein de l’opposition.
- Projet pédagogique : encourager l’excellence et la méritocratie, le rapprochement avec le marché du travail et l’autonomie de Paris II.
L’autonomie – comme la souveraineté – c’est la liberté ! C’est vrai à différentes échelles : nationale, universitaire…
Pour les Européens comme pour les étudiants d’Assas, les fondateurs d’AP souhaitent que le pouvoir de décision se situe au plus près du lieu d’application. Ni à Bruxelles (UE), ni rue Descartes (Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), mais dans les parlements nationaux et les facultés. Nous sommes donc largement favorables à l’autonomie de Paris II.
L’autonomie est un projet ambitieux qui renforce la réactivité et rend le pouvoir aux personnes les mieux informées des attentes des recruteurs et de la situation du marché du travail, à savoir nos Professeurs et les Directeurs de Master. Dans ces conditions, Assas peut bâtir un projet d’établissement, faire des choix stratégiques, mener une véritable politique de recrutement, gérer un budget global, assurer une nouvelle mission d’insertion professionnelle des étudiants… Depuis la loi du 10 août 2007 le budget d’Assas a doublé et nous avons récupéré la gestion des emplois et de la masse salariale. Votez pour la réactivité, votez AP.
La liste AP partage également les préoccupations de nombreux étudiants concernant l’enseignement des langues et le rapprochement avec les professionnels.
Nous nous engageons à militer en faveur de l’introduction d’un apprentissage de l’anglais juridique dès la première année de licence, le développement à titre obligatoire d’ateliers de pratique juridique (formation à la recherche documentaire, technique contractuelle, initiation au contentieux…) et la tenue régulière de job fair.
- Projet pour le quotidien : réaménagement de la bibliothèque universitaire, bourses aux livres, horaires… et déblocage.
Les membres d’AP souhaitent enfin améliorer le quotidien des étudiants en maintenant la pression sur différents projets notamment la création ticket restauration étudiant fonctionnant sur le même principe que le ticket restaurant d’entreprise subventionné par l’État, les collectivités territoriales et les entreprises.
Nous aimerions également aborder la question d’un réaménagement de certains espaces de la bibliothèque universitaire qui ne compte pas assez de places assises, organiser la tenue de bourses aux livres…
Un dernier mot, à titre préventif. Les fondateurs d’AP s’opposent à ce que les défenseurs auto-proclamés de la condition étudiante – dont l’amour pour le nivellement par le bas ne mène qu’au chômage pour tous – décident pour x ou y raison de bloquer l’Université afin de servir leur chantage, comme c’est arrivé de nombreuses fois. Ce serait prendre les étudiants en otage. Si blocage il y a, AP débloque…