Paris Vox – La pollution est un sujet particulièrement sensible à Paris. Problème visible, ressenti par tous, il est aussi un sujet de polémique lorsqu’il entraîne de fausses solutions ponctuelles (et médiatiques) telle que la circulation alternée qui complique encore un peu plus l’existence déjà passablement stressante des franciliens. Face à ces désagréments du quotidien, on en oublierait presque l’étendue et la gravité du problème de l’empoisonnement de l’air et l’impérieuse nécessité de chercher à y apporter des véritables solutions de fond. Un rapport de l’OMS vient à ce titre une nouvelle fois tirer la sonnette d’alarme. En effet, selon celui-ci, un quart des décès dans le monde sont liés à un environnement insalubre. Ce sont ainsi plus de 12,6 millions de personnes – dont 1,4 millions en Europe – qui seraient mortes en 2012 des conséquences de la détérioration de l’environnement, essentiellement la pollution de l’air. Ce sont logiquement les personnes les plus fragiles, enfants et personnes âgés, qui sont les premières touchées. Au-delà de ce terrible constat, les auteurs du rapport ébauchent quelques pistes pour tenter de limiter ces dégâts et appellent notamment au développement d’urgence des énergies n’émettant que peu ou pas de carbone.