Paris Vox – A défaut de parvenir à assurer la sécurité des parisiens dans les rues, les transports en commun tentent de s’adapter à une situation de plus en plus détériorée. Ainsi, les voyageurs – et notamment les femmes – n’étant plus en sécurité dans les rues dès la nuit tombée, l’arrête à la demande va être généralisée dans les bus parisiens et de proche banlieue afin de permettre aux usagers de quitter le bus au plus près de chez eux.
«À partir du 1er septembre, les bus opérés par la RATP vont progressivement pratiquer la descente à la demande après 22 heures dans tout Paris», a annoncé Valérie Pécresse ce lundi 28 août dans une interview donnée au Parisien. Interrogée sur les grands changements à venir dans les transports en commun franciliens, la présidente de la région et d’Île-de-France Mobilités (IDFM) s’est félicitée de cette «bonne nouvelle pour la sécurité, notamment celle des femmes». Une « bonne nouvelle » qui est en réalité un terrible constat d’échec…
«La descente à la demande consiste à offrir la possibilité à toute personne qui le souhaite de descendre entre deux arrêts de bus afin de la rapprocher de sa destination», rappelle d’ailleurs la RATP, qui avait déjà mené une expérimentation de six mois sur 4 lignes de Noctilien (la ligne N34 entre Gare de Lyon et Torcy, la N41 entre Gare de l’Est et Mitry le Neuf, la N51 entre Gare Saint-Lazare et Gare d’Enghien et la N63 entre Gare Montparnasse et Polytechnique Vauve) et 5 lignes régulières de grande couronne (les lignes 84, 268, 131, 144 et 303).
Déjà mis en place sur 70 lignes de bus en grande couronne, ce service sera désormais généralisé à l’ensemble des bus RATP, à Paris et en proche couronne.