Paris Vox – L’immigration, arme du capital et source inespérée de main d’oeuvre bon marché pour des entrepreneurs mahonnêtes. Nouvelle démonstration avec les chantiers des futurs JO de Paris où sont employés, selon le journal Le Monde, des travailleurs clandestins.
En effet, alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte en juin par le parquet de Bobigny pour travail dissimulé sur le chantier du village des athlètes, « Le Monde » a rencontré plusieurs ouvriers sans papiers sur des sites des JO en Seine-Saint-Denis.
Une situation qui révèle la faiblesse des contrôles et l’absence de déontologie des entreprises impliquées dans des chantiers. Une situation d’exploitation d’autant plus scandaleuse qu’il s’agit ici de projets publics.
Les travailleurs illégaux rencontrés par le quotidien du soir n’ont « ni contrat de travail, ni de fiche de paye, non congés », ils sont embauchés à la journée pour « piocher, faire du béton ou de la maçonnerie » et payés 80 euros la journée, quelle que soit la durée de celle-ci. Pour ces migrants clandestins, « L’Eldorado » européen vire au cauchemar pour le plus grand bénéfice d’un patronat peu scrupuleux qui encourage sans cesse l’immigration.
Les faits constatés l’ont été sur le chantier du village des athlètes des Jeux olympiques (JO) et paralympiques de 2024, qui se veut une vitrine internationale pour les majors de la promotion immobilière et du BTP, l’« incarnation de l’urbanisme du XXIe siècle », selon les termes de l’établissement public chargé de la construction des sites, la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo). Il est également dans les faits un symbole des conséquences d’une immigration incontrôlée et de son exploitation car sur ce chantier, on ne trouve guère de travailleurs français mais essentiellement des africains dont le statut légal ou illégal n’est jamais évoqué car l’omerta règne.