Paris Vox – Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du professeur d’histoire Samuel Paty, le 16 octobre dernier, par un fanatique islamiste, quatre collégiens du collège de Conflans-Sainte-Honorine ont été mis en examen, dont trois pour « complicité ».
Ces nouvelles mises en examen sont révélatrices du climat qui règne dans certains établissements scolaires franciliens et de la prégnance de l’islamisme le plus radical dans ceux-ci.
Trois des mis en examen, âgés de 13 et 14 ans, ont été mis en examen pour « complicité d’assassinat terroriste », soupçonnés d’avoir désigné la victime au meurtrier Abdoullakh Anzorov devant leur collège.
La quatrième mise en examen, pour « dénonciation calomnieuse » cette fois, concerne la fille de Brahim Chnina, le parent d’élève à l’origine de la campagne médiatique contre Samuel Paty, qui a par ailleurs été poursuivi et écroué.
Malgré la gravité des faits, les quatre collégiens ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Deux autres collégiens âgés de 14 et 15 ans avaient déjà été déjà mis en examen pour « complicité d’assassinat terroriste » et placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d’avoir perçu de l’argent du meurtrier qui cherchait à identifier Samuel Paty.