Paris Vox – Jean Ernice rejette l’écriture dite “inclusive”. Il condamne l’utilisation de ce terme. Le français étant déjà inclusif selon lui.
Je ne suis pas décliniste de nature. Mais force est de constater que tout ce qui faisait que la France était France disparaît peu à peu.
La laïcité a posé les jalons d’une série de reniements. Ce n’est pas de séparation d’église et de l’état dont il faut parler, mais du remplacement du catholicisme par une religion républicaine.
Les manuels d’histoire ne ressemblent plus à rien. Ils offrent une vision de l’histoire masochiste et culpabilisatrice.
Le socle familial est atomisé. L’IVG est devenu un acte banal, encouragé. Le mariage dit “pour tous” et les enseignements de genre continuent à brouiller l’identité personnelle.
Le mode de vie américain est dorénavant généralisé. Jugeons en par exemple à l’aune du nombre de Mc Donald’s qui occupent nos rues.
Reste la langue ou plutôt devrait-on dire restait la langue.
La langue française subit en effet différents assauts :
- L’anglicisation rampante de la langue due en partie aux nouvelles technologies.
- La paresse et la pauvreté de certains médias qui utilisent un français approximatif.
- Bien que parlée par 275 millions de personnes à travers le monde, la Francophonie est souvent le parent pauvre des politiques publiques.
- Le verlan et l’arabisation de la langue française sont incontestables dans d’innombrables pans du territoire
- Le dernièr assaut à la mode est la lutte pour l’écriture dite inclusive.
Ainsi l’on voudrait rendre la langue française inclusive. Il faut réfuter ce terme avec force. Le français est déjà inclusif. Le français inclut nativement. Le “ils” peut désigner un groupe composé d’hommes et de femmes. Ce “ils” est donc inclusif. Dire “ils et elles” n’est pas inclusif mais au contraire distinctif.
Le langage que l’on veut nous imposer est au mieux “différenciant”, au pire un ersatz de français aussi lourd à écrire qu’à lire.
Il est plusieurs méthodes afin de contrôler un peuple. La manipulation de la langue est l’une d’elle.
L’Académie Française, ainsi que de nombreux intellectuels bien plus brillants que ma personne, ont fait la démonstration de la nécessité de garder le français tel qu’il est, dans sa subtilité et sa précision et son esthétique.
Mais de grâce, la féconde langue française qui a offert à l’humanité Rabelais, Molière ou encore Céline mérite mieux que de devenir un langage différenciant au service d’une idéologie mortifère de la “déconstruction”…