Agnès Saal déjà de retour au Ministère de la Culture

Agnès Saal déjà de retour au Ministère de la Culture

Paris Vox – Ce lundi 4 juillet, Agnès Saal, que certains mauvais esprits surnomment « G7 » en référence à ses notes de taxis somptuaires, fait son grand retour au ministère de la culture, à peine 6 mois après sa double condamnation par le tribunal de Créteil puis de Paris.


Le tribunal de Créteil lui avait infligé 4 500 euros d’amende pour ses frais de taxi à l’INA, ainsi que 5 500 euros au titre des dommages et intérêts et des frais de justice à l’association de lutte contre la corruption Anticor. A Paris, elle avait été condamnée à trois mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende pour des notes de taxi datant de son passage au Centre Georges-Pompidou.
Des condamnations plus que sérieuses qui n’auront donc même pas entraîné son éviction de la fonction publique mais une simple « suspension » toute symbolique.
Devenue pour beaucoup un des symboles de la « trahison des élites » qui « se servent avant de servir », Agnès Saal sera désormais chargée d’une mission de labellisation « égalité professionnelle » et « diversité » engagée par le ministère de la culture. Une tâche qualifiée « d’importante » par sa hiérarchie, ce dont personne ne se permettra de douter.
Les nouveaux émoluments de l’ancienne directrice de l’INA n’ont pas été communiqués.

Agnès Saal est la fille d’un père commerçant en textile du Souk et d’une mère issue d’une famille de banquiers et de financiers originaires d’Italie, tous deux de familles juives installées en Tunisie depuis des générations précédant la colonisation française. Après la guerre des Six-Jours en 1967, ses parents, inquiets, préfèrent partir pour la France. Elle est mère de trois enfants.

Agnès Saal a étudié à l’Institut d’études politiques de Paris avant d’intégrer l’École nationale d’administration (promotion Solidarité, 1983).